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Leadership et Management Chrétiens
Méditation hebdomadaire

Méditation du 14 au 21 Août 2011 : Zacharie 4 
Il me dit: Que vois-tu? Je répondis: Je regarde, et voici, il y a un chandelier tout d’or, surmonté d’un vase et portant sept lampes, avec sept conduits pour les lampes qui sont au sommet du chandelier; 3 et il y a près de lui deux oliviers, l’un à la droite du vase, et l’autre à sa gauche. 4 Et reprenant la parole, je dis à l’ange qui parlait avec moi: Que signifient ces choses, mon seigneur? 
Lorsque vous regardez un temple en chantier que voyez-vous ? Certains n’y verront que des briques, du sable du ciment, de l’inachevé, de la saleté. Pour ceux qui exercent dans le domaine du bâtiment, c’est une occasion de se faire de l’argent ; pour les chrétiens c’est une source de dépenses supplémentaires. Par contre pour Dieu, en nous référant à sa Parole, nous pouvons dire que c’est le lieu où il pourra rencontrer ses enfants, leur manifester sa gloire et se laisser connaître. C’est aussi pour Dieu, la manifestation de la reconnaissance de ceux qui contribuent à la construction. Nous constatons que sur le même objet, nos vues peuvent être différentes entre nous et même de celles de Dieu ! Que vois-tu ? Est le thème de notre prédication de ce dimanche. Parmi nous, beaucoup sont ceux qui se limitent à ce qu’ils voient sans chercher à en comprendre le sens, ils ne cherchent pas à analyser les évènements auxquels ils sont confrontés. Lorsqu’il arrive que nous interprétions les évènements auxquels nous sommes confrontés, quel est notre grille de lecture ? Qu’est ce qui nous permet d’interpréter ou d’analyser ce que nous voyons ? Notre expérience de la vie ? Notre passé ? Ce qu’en disent les autres ? Nos connaissances intellectuelles ou alors la Parole de Dieu ? Ce matin, le Seigneur te demande : Que vois-tu ?  
Le prophète Zacharie est réveillé de son sommeil par un ange et il est plongé dans une vision qu’il ne comprend pas. Il voit des choses et il se demande ce que cela peut bien signifier pour lui à son époque, dans son quotidien. Il voit un chandelier en or, symbole de la lumière, et portant sept branches ; le chiffre sept étant le symbole de la perfection. Le chandelier qui était un des ustensiles utilisés dans le tabernacle et le temple de Jérusalem, représente la lumière de Dieu dans le monde. Cette vision est l’image du peuple du Dieu et il s’agit d’une préfiguration de Jésus, la lumière des nations, puis de l’Eglise et des chrétiens, « sel de la terre et lumière du monde ». Le fait que le chandelier soit surmonté d’un vase et comporte des conduits qui alimentent les lampes en permanence nous renvoie à la fois au Saint-Esprit et à la Parole de Dieu qui éclairent les chrétiens et les guident afin qu’ils marchent selon la volonté de Dieu. Le prophète Zacharie, qui ne comprenait pas très bien le lien entre ce qu’il voyait et sa réalité, a eu le mérite de demander le sens ou la signification de ce qu’il voyait : Que signifient ces choses, mon seigneur? 
Le terme hébreux traduit ici par « voir » signifie aussi : voir, apparaître, regarder, montrer, comprendre, remarquer, prendre garde, prendre connaissance. Il est question de comprendre tous les aspects des réalités visibles par les yeux humains. Bien-aimés, nous avons besoin de comprendre les réalités spirituelles de ce que nous voyons avec nos yeux pour être capable de faire face à toutes les situations, de savoir quelle est le message de Dieu dans chaque situation afin de pouvoir en bénéficier. Il est important de nous demander quelle est la volonté de Dieu dans ce que nous voyons ? Quel est le sens, la signification et le message que Dieu veut m’envoyer au travers de ce que je vois et de ce que je vis comme expériences! Par exemple dans la souffrance de Job, ses amis voyaient une punition de Dieu pour sanctionner ses pêchés ; satan y voyait un moyen de l’accabler et de prouver qu’il n’avait pas la foi alors que Job se sentait persécuté et dépassé. Pour Dieu c’était le moyen de l’éprouver et d’attester qu’il avait vraiment la foi ! En voyant Jésus sur la croix plusieurs personnes s’étaient moquées de lui alors qu’il ne faisait qu’accomplir sa mission pour le salut de l’humanité. Job comme Jésus une fois l’épreuve passée ont été élevés et bénis par Dieu.  
Le contexte de Zacharie est marqué par la reconstruction du temple de Jérusalem ; en effet, après le retour des exilés avec Zorobabel, il y a eu des obstacles à la reconstruction qui ont entraînés une décision du roi Assuérus de suspendre les travaux. Il faut noter que Nabuchodonosor, roi de Babylone avait envahi Jérusalem en 586 avant Jésus-Christ et emmené avec lui en déportation une bonne partie de l’élite juive parmi laquelle figurait Daniel. Quelques années plus tard, en 538 avant Jésus-Christ, Cyrus roi des Perses, envahit Babylone et décrète que les juifs pouvaient rentrer chez eux pour reconstruire leur pays. Un premier contingent de juifs rentre avec Zorobabel et entame la reconstruction du temple de Jérusalem. Malheureusement, ils ont fait face à la jalousie et à l‘opposition des peuples voisins qui réussirent à obtenir l’arrêt des travaux. Bien-aimés, le peuple d’Israël a connu l’opposition, l’adversité et les moqueries qui ont même portés des fruits pendant un certain temps car, leur projet avait été stoppé. Cette vision du chandelier indiquait à Zacharie que quelque soit la situation vécue, le peuple de Dieu allait faire resplendir la lumière divine, signe de victoire et manifestation de la toute-puissance de Dieu. Le peuple d’Israël était découragé, ayant l’impression que ses efforts ne servaient à rien d’une part et que d’autre part la reconstruction du temple n’était pas un élément essentiel de leur vie. Ils ont été exhortés par Esdras, Aggée et dix huit mois après par Zacharie. Le message de Zacharie est un message d’encouragement : Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Eternel des armées. 7 Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel? Tu seras aplanie. Le Seigneur veut rappeler à Zorobabel et donc au peuple qui est rentré d’exil avec lui qu’ils doivent plus compter sur l’action de son Esprit que sur leur force. Il ajoute que même si l’obstacle est une montagne elle sera aplanie ! Le Seigneur Jésus a dit que si nous avons la foi comme un grain de sénevé, nous serons capables de déplacer les montagnes. La montagne dans le langage biblique représente les difficultés insurmontables, les obstacles qui dépassent l’entendement humain, les blocages qui sont au-dessus des forces humaines. Bien-aimés, aujourd’hui aussi il arrive que nous nous sentions dépassés par certains évènements, que nos forces ne semblent pas suffire pour faire face à certaines situations, que tout les efforts que nous fournissons ne semblent pas produire l’effet escompté ! Il arrive même que nous doutions de l’existence, de la bonté, de la justice et des faveurs de Dieu envers nous. Nous vivons dans un monde qui exalte la vitesse, la force, la puissance et la réussite au point où nous avons l’impression qu’il n’y a pas de place dans ce monde pour les faibles. L’Eternel nous rappelle que tant que nous faisons sa volonté, nous pouvons compter sur la puissance de son Esprit qui peut nous permettre d’aller au-delà de nos forces ! Le Seigneur a promis aux juifs qu’ils allaient terminer la construction du temple quelque soit les difficultés qu’ils rencontraient. Aujourd’hui, le Seigneur Dieu voudrait que chacun de nous lui fasse confiance pour qu’il l’aide à parvenir à réaliser ses objectifs. Il dit : Les mains de Zorobabel ont fondé cette maison, et ses mains l’achèveront; et tu sauras que l’Eternel des armées m’a envoyé vers vous. 10 Car ceux qui méprisaient le jour des faibles commencements se réjouiront en voyant le niveau dans la main de Zorobabel. Le Seigneur parle des faibles commencements, c’est-à-dire des débuts insignifiants, sans importance ou décourageants. Bien-aimés le Seigneur demande de ne pas regarder aux commencements, aux débuts mais plutôt à l’objectif final ! Parfois, nous méprisons ce qui commence sans éclats, sans bruits, sans exploits mais, nous devons savoir que la plupart des grandes œuvres ont commencées comme un rien puis la détermination et la foi ont fait en sorte que ce qui était petit et insignifiant au début devienne enviable. Les yeux de l’Eternel parcourent la terre cela signifie que l’Eternel est partout présent il voit tout ce qui se passe, il peut donc agir pour chacun de nous. Le Ps 113, dit bien à propos : Qui est semblable à l’Eternel, notre Dieu? Il a sa demeure en haut; 6 Il abaisse les regards Sur les cieux et sur la terre. 7 De la poussière il retire le pauvre, Du fumier il relève l’indigent, 8 Pour les faire asseoir avec les grands, Avec les grands de son peuple. 
En clair, cette prophétie de Zacharie donne au peuple de Dieu de voir dans les difficultés auxquelles ils sont confrontés, la gloire de Dieu à laquelle ils sont appelés. En effet, Dieu veut à travers le témoignage de son peuple montrer sa gloire. Jésus a dit à ses disciples : vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous et vous serez mes témoins …Le Seigneur Jésus-Christ veut que chacun de ceux qui croient en lui reflète sa gloire pour témoigner de ce qu’il est le Messie. Bien-aimé cela signifie que Dieu veut agir par son Eglise et par toi pour montrer aux Hommes qu’il est tout-puissant. Il faut y croire et t’abreuver à la véritable lumière : la Parole de Dieu et le Saint-Esprit. Que vois-tu ? signifie que tu dois chercher à comprendre quel est le message de l’Eternel dans ce que tu vois et dans ce que tu vis !Il est important pour chacun de nous de méditer la Parole de Dieu et de prier pour demander de l’aide au Seigneur. Il est important de participer à la communion fraternelle parce que le Seigneur peut nous parler à travers les prédications, études bibliques et les expériences des autres chrétiens. Que vois-tu ? Le Seigneur voudrait que tu regardes aux implications spirituelles de ce que tu vois ! Sa Parole et son Esprit sont à ta disposition pour t’aider à déchiffrer les messages qu’il t’envoie. 
Méditation du 7 au 14 Août 2011 : Matthieu 20.17-28 
Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils, et se prosterna, pour lui faire une demande. 21 Il lui dit: Que veux-tu? Ordonne, lui dit-elle, que mes deux fils, que voici, soient assis, dans ton royaume, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche. …. mais pour ce qui est d’être assis à ma droite et à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu’à ceux à qui mon Père l’a réservé. 
Il est surprenant de voir à quel point les besoins des personnes appartenant à un même groupe peuvent être différentes, divergentes voire opposés ou contradictoires. Alors que Jésus était entrain d’informer les disciples sur les souffrances, la mort et la résurrection qui l’attendent à Jérusalem, la mère des fils de Zébédée elle, a une autre préoccupation plus charnelle. Ayant entendu que Jésus va souffrir, mourir et sera ressuscité, elle s’approche, se prosterne devant lui en signe de prière. Le Seigneur lui donne alors, la possibilité de s’exprimer sur ce qui la préoccupe en lui posant cette question : Que veux-tu ? Cette question est généralement utilisée pour inviter une personne à s’exprimer sur ses besoins, ses préoccupations, ses désirs. Ce matin, le Seigneur te demande à toi aussi, que veux-tu ? Que veux –tu ? est le thème de notre prédication de ce dimanche ! 
Chacun de nous a en ce moment un certain nombre de besoins, de préoccupations et de désirs. En règle générale, nos préoccupations tournent autour de l’amélioration de nos conditions actuelles de vie. La mère des fils de Zébédée qui n’échappe pas à la règle a été claire dans sa requête : Ordonne, lui dit-elle, que mes deux fils, que voici, soient assis, dans ton royaume, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche. 
Elle veut clairement l’élévation de ses fils, elle souhaite qu’ils occupent des places qui leur donneront accès à des privilèges dans le royaume du Seigneur Jésus. Cette demande fait référence à une pratique de l’époque selon laquelle, lors des banquets donnés par le roi, le buffet était en forme de U c’est-à-dire une ou deux tables placées dans le sens de la largeur pour les hôtes de marques et les autres tables placées des deux côtés dans le sens de la longueur. La ou les tables dressées pour les hôtes de marques étaient garnies des meilleurs mets et boissons. Ainsi ceux qui entouraient l’hôte de marque étaient assurés d’avoir les meilleurs éléments du banquet. Même à la cour royale, tous les autres membres se tenaient à une distance raisonnable excepté ceux que le roi autorisait à rester à ses côtés, ils avaient le privilège d’être consultés et de participer à la prise de décision sans compter le fait qu’ils étaient honorés. Dans tous les cas, près du roi on avait des privilèges et des avantages. La mère des fils de Zébédée a une conception trop terrestre et matérialiste du royaume de Dieu, au point où il semble n’ y avoir aucune spiritualité. Bien-aimés, Que veux-tu aujourd’hui ? Pour certains une promotion dans le lieu de service, une vie meilleure dans le foyer, un diplôme, une augmentation de ses bénéfices, un poste dans une association, etc Plusieurs parmi nous n’ont du royaume des cieux qu’une vision matérialiste et charnelle : le manger, le boire, les honneurs, l’argent, le bonheur, etc Etre avec Christ semble pour certains se limiter aux bénédictions, à la gloire et à la prospérité ! 
La réponse que Jésus donne à cette dame est utile pour tous ceux qui marchant avec le Christ veulent prospérer, réussir, être élevé et honoré. 
La première réaction de Jésus est la surprise : Vous ne savez ce que vous demandez. Le terme grec traduit ici par « savoir » signifie d’une part voir dans le sens de percevoir avec ses yeux et d’autre part connaître dans le sens d’avoir la compréhension d’un fait, l’expertise d’une méthode. Le Seigneur Jésus semble dire que pour être élevé dans son royaume, il faut avoir une certaine connaissance théorique et pratique. De quelle connaissance s’agit-il exactement ? Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire? Cette question semble indiquer que pour être élevé et glorifié avec le Christ il faut être prêt à boire la même coupe que lui. Cette expression « la coupe » se retrouve dans les heures précédant l’arrestation du Christ Il disait: Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. Il s’agit des moments de douleur et de souffrance que le Christ a traversé pour sauver l’humanité : trahison, arrestation, bastonnade, faux procès, crucifixion, etc Dans cette perspective, pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? peut signifier que le disciple doit être prêt à accepter de souffrir comme le Christ a lui-même souffert. Ici, le Seigneur Jésus ne propose pas à ses disciples, une vie sans souffrance comme c’est le cas de plus en plus avec l’Evangile de la prospérité qui ne fait que promettre la gloire sans la croix du Christ. Bien-aimés est-tu prêt à accepter de souffrir avec le Christ et pour lui ? Souffrir avec le Christ et pour lui signifie que même dans les difficultés, tu continues de compter sur Jésus en vivant ta foi. Le constat amer que nous faisons aujourd’hui est que la plupart des chrétiens abandonnent la foi ainsi que leur assemblée dès qu’ils rencontrent des difficultés ; ils vont se réfugier dans d’autres pratiques spirituelles, d’autres communautés, d’autres groupes, etc Aujourd’hui le Christ te demande de comprendre que la souffrance pour le Chrétien est un moment à accepter parce qu’elle est une étape de préparation. Le Seigneur Jésus a demandé à ceux qui veulent le suivre de porter leur croix. Le Seigneur Jésus dit : mais pour ce qui est d’être assis à ma droite et à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu’à ceux à qui mon Père l’a réservé. Le verbe grec traduit ici par reservé signifie : préparer, disposer, rendre prêt ; ce terme désigne une coutume orientale d’envoyer les gens devant les rois en voyage pour niveler les routes et les rendre praticables. En fait la souffrance lorsqu’elle est acceptée et vécue avec foi est un moment, une phase dans la préparation pour être élevé avec le Christ .L’acceptation de la souffrance permet de se sentir dépendant de Dieu et d’aborder la vie dans une perspective de service. Le Seigneur Jésus veut éviter que les disciples pensent que pour être élevé dans son royaume il faille négocier, comploter ou faire des alliances. Bien-aimés, dans tous les groupes humains, il existe des lobbys qui font et défont les rois ; beaucoup parmi nous sont convaincus que pour prospérer, il leur faut être affilié à un lobby mais l’histoire nous apprend que des lobby ont échoués dans leur planification. Jésus veut nous rappeler qu’il est le médiateur entre Dieu et les Hommes et que : Dieu est celui qui donne les positions et les honneurs à ceux qui y ont été préparés. Devant l’indignation des disciples qui manifestent leur colère ou leur surprise face à la demande des fils de Zébédée, le Seigneur Jésus présente un deuxième élément à ses disciples qui est justement le service. Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. Le Seigneur recommande aux disciples, les critères par lesquels ils doivent traiter et choisir leurs dirigeant ou sous un autre angle, les moyens par lesquels un chrétien peut parvenir à l’élévation ; il utilise pour cela deux termes : - serviteur qui vient d’un terme grec signifiant : celui qui exécute les commandements d’un autre. Il est question d’un Homme dont les principales actions servent à la satisfaction de son maître. 
- Esclave qui vient d’un terme grec qui signifie : un Homme de condition servile, un intendant un Homme au service d’un maître. L’esclave ne s’appartient pas, il dépend entièrement de son maître 
Bien-aimé, le Christ Jésus nous recommande pour être reconnu comme premier et grand au sein de son peuple d’accepter de ne pas vivre uniquement pour nous mais de nous mettre au service du maître. Se mettre au service du maître signifie se souvenir de la tâche qui nous a été confiée et l’assumer de manière à plaire à notre maître. La véritable question est qui est ton maître : l’argent ? La boisson ? Le sexe ? Les honneurs ? 
En tant que chrétien notre maître est le Christ qui devrait pouvoir disposer de nous à sa guise. L’enseignement du Christ est clair, occuper une position élevée ne signifie pas se servir mais plutôt servir ceux sur qui nous avons l’autorité. Penser à leur bien-être et à la satisfaction de leurs besoins. En Afrique la hiérarchie est plus ou moins établie par le droit d’aînesse ; dans notre Eglise il y aussi une hiérarchie : modérateur de consistoire, de paroisse, président de comité ou d’association, etc. Il ne suffit pas d’être aîné ou doyen, modérateur ou président, cette position est voulue par Dieu pour le service des autres. Aujourd’hui ceux qui dirigent ne pensent qu’à eux-mêmes et dans toutes nos structures, les promotions prennent le goût de récompenses pour bon et loyaux services envers le dirigeant et non envers l’institution, envers l’individu et non envers le groupe : c’est de la tyrannie qui est réprouvée par Jésus. 
Bien-aimé, si tu aspire à la prospérité, sois prêt à accepter la croix et à servir le maître là où il t’a placé. 

  
(c) Rév Jean Patrick - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 15.08.2011
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